– Fait ce que tu fais le mieux. Tiens le volant !
Bienvenue dans le futur proche (l’année 2012, le film datant de 2008). L’effondrement de l’économie des USA a provoqué une hausse du chômage et de la criminalité.
L’un des rares secteurs économiques à prospérer se situe dans la construction de prisons privées. L’une d’elles, Terminal Island, organise dans son enceinte une course de voitures armées qui s’affrontent, tout en s’efforçant de parvenir les premières sur la ligne d’arrivée. La course est diffusée sur un site internet (payant) des plus populaires.
L’un des plus célèbres participants à cette course se trouve être le conducteur masqué Frankenstein qui a miraculeusement survécu au crash de son véhicule.
À l’extérieur, l’ancien champion automobile Jensen Ames (Jason Statham) vient d’être arrêté pour le meurtre de sa femme. Bien qu’innocent, il est condamné et emprisonné à Terminus Island. On lui impose de prendre le rôle du légendaire Frankenstein et de participer à ces nouveaux jeux du cirque.
Ce remake de La course à la mort de l’an 2000[[film de Paul Bartel (1975)]] modernise le propos et transforme quelque peu les personnages. Ainsi, la nazie Matilda le Hun est devenu le néo-nazi Slovo Pachenko (Max Ryan). Quant à Machine-Gun Joe (interprété par Sylvester Stallone en 1975) il est devenu un pilote noir et gay (Tyrese Gibson).
On trouve cependant entre les deux films des ressemblances et allusions comme la coéquipière sexy (Natalie Martinez) et surtout la substitution finale.
À la fois plus spectaculaire et moins kitch que la version originale, ce film est cependant dépourvu de l’humour noir omniprésent dans le film de 1975. De plus, la conclusion du film déçoit. Une meilleure fin aurait résidé dans la dernière et spectaculaire action du « coach » (Ian McShane).