Présentation de l’éditeur
Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature.
Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.
Avis de Francesca
C’est un très beau roman sur l’amour, la famille, l’amitié et la maladie, et également une déclaration d’amour aux livres en filigrane.
Ces jeunes adolescents doivent lutter contre le cancer qui les ronge et la douleur qui en résulte, mais également contre le regard des autres et la souffrance de leurs proches. Ils sont admirables de courage mais ils ne sont pas des saints pour autant, ils ont leur humeur, leur caractère et leurs caprices, ça les rend d’autant plus sympathiques et beaux. Ce n’est donc pas parce qu’ils sont malades qu’ils n’ont pas des rêves, des espoirs, des moments de bonheur et de tristesse, et des relations se nouent. Hazel ne veut pas faire mal à ceux qui s’approchent d’elle mais elle apprend néanmoins à savourer chaque instant de sa vie car elle comprend que tout est précaire, surtout dans sa situation.
La relation d’Hazel avec ses parents est complexe, faite de soutien et de protection presque étouffante, d’autant plus qu’elle est fille unique. Son histoire avec Augustus est très belle, pleine de références littéraires, poétiques ou plus geek, autour d’une œuvre qui deviendra leur quête la plus folle.
Il y a des moments où on a le sourire, où le cœur se gonfle d’espoir, mais c’est finalement l’émotion qui prédomine et quelques larmes seront versées à la fin. Néanmoins, John Green reste dans la pudeur alors même qu’il écrit des scènes absolument terribles et déchirantes. C’est un roman vraiment très joli qui mérite toute l’attention qu’il a eu.
Avis de Claire
Il est des livres que l’on prend partout avec soi, grignotant chaque micro-seconde au sinistre quotidien pour se couler avec délice au creux des pages, se délectant de chaque phrase, de chaque mot, qui sonnent justes, qui s’enchaînent avec une implacable émotion.
Il est des livres que l’on ne peut oublier une fois la lecture achevée, qui vous poursuivent au gré des paroles, des gestes, des moindres pensées d’une banale journée…
Il est des livres qui vous changent à jamais, qui font qu’il y a un « avant » et un « après », qui font grandir, mûrir, pleurer, aimer, comprendre, s’émouvoir et rêver.
Nos étoiles contraires, c’est tout cela, « littéralement »[[allusion à une réplique du roman]] et bien plus encore. Difficile d’analyser, de catalyser les émotions qui nous transpercent l’âme lorsqu’un livre nous broie le coeur, nous fait couler des larmes et nous fait nous sentir meilleurs. Nos étoiles contraires, c’est tout cela aussi.
Mais il s’agit surtout de la bouleversante, pudique et merveilleuse histoire d’amour entre deux écorchés de la vie, deux adolescents sur lesquels le cancer s’acharne impitoyablement, mais qui réussissent malgré tout à trouver le bonheur.
Ni leçon de vie, ni leçon de morale, ni fable misérabiliste, le roman de John Green a le talent de nous emmener bien au-delà, dans les étoiles.
Fiche technique
Format : broché
Pages : 328
Editeur : Nathan Jeunesse
Sortie : 21 février 2013
Prix : 16,50 €