Nos meilleures vies – Avis +/-

Tout n’est pas noir ou blanc. La vie a pour habit un joli manteau gris.

Six jeunes gens rêvaient de découvrir Tokyo. Ils ont découvert la grande ville et ses désillusions. Première chose à faire, trouver un petit boulot. Certains se sont retrouvés assistant-mangaka. Mais Kishi a découvert qu’il allait devoir travailler avec la belle Chiyo. Chiyo dont il est tombé amoureux, Chiyo qui lui a mis une énorme baffe… à cause de sa déclaration d’amour ? Ah non, il n’a pas eu le temps de la faire. Mais alors pourquoi ? Il n’a toujours pas compris… et le lecteur non plus ! Quoiqu’il en soit, Kishi a décidé de démissionner ou plutôt de s’arranger pour être renvoyé.

C’est ainsi qu’il retourne dans la ferme familiale où il découvre que sa place est prise. Sa sœur et son mari s’y sont installés. La maison a été refaite et sa chambre n’existe plus. Bref, pourquoi ne pas repartir à Tokyo ?

Kishi, Chiyo et quatre autres jeunes évoluent dans Tokyo, s’y croisent, s’aiment, cherchent à vivre leurs rêves et percutent le mur de la réalité. Cela donne droit à des scènes touchantes et quelques gags. Le problème, c’est que l’ordre chronologique n’est pas vraiment respecté, ce qui ajoute une confusion supplémentaire à la narration.

Néanmoins, la qualité du dessin met en évidence le potentiel de la jeune mangaka : un auteur à suivre.

Fiche technique

Format : broché
Pages : 224, sens de lecture japonais
Traduction : Alexandre Fournier
Adaptation graphique : Martin Berbérian
Editeur : Casterman
Collection : Sakka
Sortie : 17 mars 2021
Prix : 12,95 €