Nouvel an juif chez Marek Halter

Bien sûr, la rédaction de Onirik ne s’est toujours pas remise de l’invitation de Marek Halter à venir fêter le nouvel an juif avec lui-même, sa femme et ses amis ! Bien sûr, il est inutile de nous remettre à notre place, nous savons que cette délicate attention souhaitée par l’écrivain lui-même vient du fond de son coeur et non pas de nos mérites ou autres qualités… et nous ne pouvons que l’en remercier très chaleureusement.

Néanmoins, pour faire honneur à ce geste – et pour notre grand plaisir – nous nous sommes rendus chez Clara et Marek Halter, près de la place des Vosges à Paris, ce dimanche 16 septembre 2012. Effectivement, la date change chaque année puisque le calendrier hébraïque est basé sur des mois lunaires.

A partir de midi, les Halter accueillaient de très nombreux invités venant de différentes sphères, mais tous ayant en commun une volonté de tolérance envers son prochain et le soin porté à l’information, la culture et la connaissance.

Si l’on pouvait effectivement parler d’intelligentsia parisienne, il est important de noter que le désir de Marek Halter était de réunir ces personnes autour d’un leitmotiv composé d’un seul mot et décliné dans de multiples langues : paix !

D’une manière surprenante et parce qu’il est vrai que les hôtes recevaient directement dans leur pièce à vivre, les convives étaient très décontractés, non en représentation comme cela est le cas lors d’un tel événement. Il était relativement facile de les aborder si ce n’était leur nombre conséquent.

Loin d’être utopique, le fait de rassembler autant de personnalités différentes oblige à la communication et à la connaissance de l’autre. En ces temps troublés, il est bon d’observer des gens de bonne volonté voir au delà de leur propre intérêt.

En passant, l’air de rien, on soulignera la qualité du brunch qui proposait un dé-li-cieux cheese-cake dans la plus belle tradition yiddish et des toasts au tarama, fromage, poivrons grillés…

Intimidées que nous étions, nous avons plutôt observé et nous avons vu une vraie simplicité parmi ses hautes pensées, des livres… partout, de belles décorations et sculptures créées par Clara Halter et ce sentiment que chacun compte et peut apporter sa pierre à l’édifice loin d’être aussi utopiste que l’on pourrait le croire.

Vous pouvez visiter le site du photographe professionnel, Erez Lichtfeld, présent et qui a pu saisir chacun des invités !

Côté cinéma, Onirik a eu le plaisir d’échanger, en toute simplicité, quelques mots avec le réalisateur Alexandre Arcady, dont le film Ce que le jour doit à la nuit, inspiré du roman à succès de Yasmina Khadra, avait été un vrai coup de coeur la semaine dernière.

Le sympathique cinéaste a concédé que le format, assez conséquent -2h39 !-, de son long-métrage ne lui a cependant pas permis d’exploiter toutes les possibilités dramatiques de l’oeuvre de Yasmina Khadra, notamment les personnages algériens et les thématiques développées au début du livre. Une version plus longue, pour la télévision, serait cependant en préparation. Voilà qui est une excellente nouvelle !

Crédit photo : Claire Saim