One silent night – Avis +

Description de l’éditeur

While the world carries on unawares, Stryker, who leads an army of demons and vampires, is plotting an all out onslaught against his enemies—which, unfortunately for us, includes the entire human race. To avenge his sister, Stryker prepares to annihilate the Dark-Hunters. But things go awry when his oldest enemy returns. Enter his ex-wife. Zephyra. Just when he thought nothing could stop him, he’s now embroiled in a centuries old war with a shrew who gives new meaning to pain.

Avis de Gaëlleb

A la fin du précédent tome nous laissions le charismatique Acheron, heureux et amoureux, mais si la nouvelle sérénité du chef des Darks Hunter emplissait de joie tous les fans de la série, elle posait des questions quant à son devenir. Madame Kenyon allait-elle parvenir à lui donner un second souffle? Qu’adviendrait-il de Ash, de Nick ?

Avec One silent night, Sherrilyn Kenyon montre que la série n’est pas morte. Ici, nous retrouvons Striker, le chef infanticide des démons. Dévoré par la haine et un désir de vengeance, il libère War, puissant dieu Titan en échange des vies d’Acheron et Nick Gautier. Cette libération déclenche un vent de panique sur l’Olympe car War a le pouvoir de tuer les dieux. Artemis envoie alors chez Stryker, Zephyra, son ex-épouse avec pour mission de le tuer. A partir de cet instant, la situation dérape pour le chef des démons : War échappe à son contrôle et il doit faire face à la résurgence de ses sentiments pour Zephyra.

Voilà une idée pour le moins originale que de faire du « méchant » de l’histoire, le héros de son propre roman. Si d’un prime abord, on pouvait craindre un rocambolesque revirement de situation et la rédemption miraculeuse de Stryker, on est rassuré dès les premières pages : Stryker reste l’immonde individu, chef infanticide de l’armée des démons (Apollytes se nourrissant du sang d’être humains pour échapper à la malédiction d’Apollon) du moins si l’on se place du côté des Dark Hunter. En effet, la force de ce roman est de nous montrer que l’univers de Stryker n’est pas forcément noir. L’auteur nous présente son (anti-)héros en nuances, racontant sa vie, son enfance difficile, ses psychoses. On ne peut alors que faire un parallèle avec l’histoire de Ash puisque si tous deux sont frappés d’une malédiction et ont vécut une vie humaine pour le moins difficile (chacun à son propre degré), ils vivent leur éternité de façon différente. Acheron a choisit de se battre pour défendre l’humanité, Stryker veut la détruire.

Pourtant Stryker est doté de sentiments, pour preuve ceux qu’il porte à Zephyra, sa première épouse. Lorsque celle-ci revient dans sa vie, on lui découvre un nouveau visage, celui d’un homme amoureux, d’un père repentant aussi. Que l’on se rassure, leur histoire n’est pas un long fleuve tranquille et Zephyra n’a rien de la douce Tory (l’épouse de Acheron) même si toutes deux sont capable du pire quand la vie de leur mari est en danger. On apprécie alors les dialogues acerbes entre Stryker et sa moitié et leur lutte pour le pouvoir que l’un aura sur l’autre.

En marge de l’histoire propre à nos deux (anti-)héros, Sherrilyn Kenyon ouvre de nouvelles perspectives pour l’intrigue générale. Des révélations concernant certains personnages clés sont faites, on en découvre d’autres, dont l’énigmatique et oh ! combien attirant Jared que Ash semble très bien connaître. Un nouvel arc s’ouvre donc pour le plus grand bonheur des fans.

Fiche technique

Format : poche
pages : 320
Editeur : St. Martin’s Paperbacks
Sortie : 4 novembre 2008
Langue : anglais
Prix: 5,54 €