Paris Première – La Liste de Schindler

Steven Spielberg a tenu à faire ce film comme une sorte de devoir, avec peut-être aussi la volonté de proposer un récit adulte à sa filmographie. Cette magnifique évocation du courage d’un homme face à la barbarie gomme opportunément une réalité sûrement plus mercantile, mais au final, seul le résultat compte.

Pour la petite histoire, le film se termine sur une chanson emblématique, Yerushalayim Shel Zahav, qui est chantée lors de fêtes avec cette promesse de voir bientôt Jérusalem. Partout, lors des projections, cela fut accueilli avec beaucoup d’émotion, sauf en Israël…

Car cette chanson a été créée en 67, donc bien après les événements. Elle a dont été changée par une autre contemporaine de la fin de la Seconde Guerre. C’est symptomatique de l’ignorance et d’une certaine candeur des juifs américains de cette génération, ou tout simplement une volonté de trouver de la sainteté là où le mal a triomphé.