Paris Première – Les évadés

Avant La ligne verte, Frank Darabont avait réalisé avec une vraie sensibilité cette excellente et assez courte nouvelle de Stephen King. Au fur et à mesure que les années passent, ce drame se « bonifie » avec le temps, acquérant peu à peu le très convoité qualificatif de culte. Si la réalisation a son rôle à jouer, la composition charismatique de deux très grands du cinéma, Tim Robbins et Morgan Freeman est primordiale.

Tournée dans un véritable et sinistre pénitencier (qui fermera ses portes après le tournage), cette histoire singulière et émouvante, hommage à l’amitié et à la liberté vécue au quotidien par un microcosme de la société, est enrichie par la présence de seconds rôles exceptionnels : James Whitmore un des grands du film noir des années 50, Clancy Brown, Bob Gunton, William Sadler ou encore Gil Bellows très loin de son personnage d’ex-petit ami de Ally McBeal.

Une adaptation très réussie d’une fable attachante…