Philippe Val est-il un psychopathe ?

On peut raisonnablement se poser la question suite à ce nouveau dézinguage en règle. Anéfé, si le meurtrier revient toujours sur les lieux du crime comme le prétend la sagesse populo-proverbiale, Philippe Val présente pour sa part de cruelles similitudes comportementales avec le psychopathe de base. Alors, qu’en est-il vraiment et que vont en penser les profilers de tout poils ?

Démonstration !

I) Le psychopathe ne chasse pas n’importe quoi
Tout d’abord, le psychopathe dézingue toujours le même type de proie, que ce soit de jeunes femmes dodues ou des bellâtres moustachus, le serial killer a ses petites manies.
Il faut bien reconnaître que notre Philippe Val national ne s’est attaqué jusqu’à présent qu’à des comiques, et même plus précisément qu’à de bons comiques qui faisaient bien marrer tout le monde.

II) Le goût du sang
C’est bien connu, une fois que le psychopathe est passé à l’acte, il ne peut plus s’en passer et il réitère ses crimes jusqu’à ce qu’il se fasse chopper. Or, depuis que Philippe Val a dézingué Siné à Charlie-Hebdo, il est clairement rentré dans une phase compulsive qui le pousse à répéter inlassablement le même schéma destructeur : Siné puis Stéphane Guillon, suivi de près par Dider Porte et maintenant Gérald Dahan. Vous remarquerez que la cadence s’accélère, signe précurseur d’une aggravation de son état pathologique.

III) Le mimétisme
Comme un psychiatre me disait récemment, les serial killers sont, dans leur grande majorité, complètement chtarbés des boyaux de la tête. Bien souvent, ils possèdent des personnalités fadasses et s’inspirent des actes d’autres psychopathes afin de s’inscrire dans une continuité qui leur permet de s’extraire de la médiocrité de leur propre existence.
Philippe Val n’est-il pas un exemple frappant de ce mimétisme roide ?

On ne compte plus les éditos qu’il a écrit en singeant tel auteur classique, se prenant parfois pour Voltaire, pour Rousseau ou même Pascal… Quand il ne tombait pas dans le pur plagiat, comme cet illustre édito sur la tique quasiment repompé des pages du Parfum de Patrick Süskind (encore une histoire de serial killer comme par hasard).

IV) Conclusion
Oui, je l’affirme bien haut, Philippe Val est un psychopathe, il est rentré en phase maniaque depuis maintenant trois ans mais une fine analyse comportementale nous permettait dès 2004 de prévoir le sort funeste auquel son cerveau déliquescent le prédestinait : discours pompeux et incohérents, soutien à la guerre et extermination médiatique de Didier Robert n’étaient que les signes avant-coureur d’une démence qui n’a même pas l’excuse d’être précoce.

P.S. : les lecteurs les plus attentifs auront remarqué une faille dans mon raisonnement dans le I) : effectivement, si Philippe Val ne s’attaque qu’à de bons comiques, pourquoi s’en est-il pris à Stéphane Guillon (qui est aussi drôle qu’un plat de nouilles sans parmesan, c’est bien connu)?

Et bien c’est simple, dans ce cas précis, il a agi sur ordre.

CQFD.