Portrait Chtinois 2020 : Emmanuel Chastellière

Cette année, le thème du Salon est l’urban fantasy, quoi de mieux pour exciter l’imaginaire des lecteurs comme celui de nos chers auteurs !

Pour inaugurer le cru 2020, nous découvrons Emmanuel Chastellière qui, avant d’avoir pris son manteau d’auteur, a tout de même cocréé le site emblématique des modes d’expression de l’imaginaire www.elbakin.net et est traducteur. Sa plume est belle et solide et on ne peut que vous conseiller de le découvrir

Si vous étiez un type de héros/héroine d’urban fantasy, vous seriez lequel ?

Emmanuel Chastellière : S’il faut rester dans les clous, sans doute un privé qui se retrouve dans une sale affaire, contre sa volonté bien sûr.

Et quel méchant ?

Emmanuel Chastellière : J’avoue que je ne lis sûrement pas assez de fantasy urbaine pour en avoir une idée précise ! Peut-être un chef de la pègre essayant de tirer son épingle du jeu entre toutes les factions en conflit, ça existe ce profil ?

Si vous étiez un type de rouge, quelle nuance ? Même question pour le bleu qui est souvent choisi pour les couvertures de romans d’urban fantasy ?

Emmanuel Chastellière :

Vermillon.

Cobalt.

Si vous étiez le dessert favori d’un vampire ?

Mais je n’ai pas envie de finir en dessert ! S’il vous plaît ! À l’aide !

Si vous étiez un type de paysage à faire rêver un loup-garou, ce serait lequel ?

Emmanuel Chastellière : La Patagonie.

Si vous aviez le pouvoir de changer votre apparence comme un fae, vous seriez comment ?

Emmanuel Chastellière : Oh, je crois que je ne changerai pas. Sauf circonstances exceptionnelles pour échapper à une poursuite, par exemple !

Si vous pouviez vous transformer en n’importe quelle forme animale comme un métamorphe, laquelle éliriez-vous ?

Sans doute un orque.

Si vous deviez lutter contre une attaque de zombies aux Halliennales, avec quelle arme ou quel pouvoir vous défendriez-vous ?

Emmanuel Chastellière : J’aurais bien dit une bonne vieille tronçonneuse mais je crains que le résultat soit quelque peu salissant. Pourquoi pas une arme à base de plasma, histoire de cautériser tout de suite les plaies ?

Si vous étiez un auteur connu d’urban fantasy, vous seriez lequel et pourquoi ?

Emmanuel Chastellière : Neil Gaiman ? Je sais, il n’œuvre pas uniquement dans ce courant, loin de là, mais au moins je reste à la croisée des genres !

Présentez-nous votre univers et votre (ou vos) dernière sortie ?

Emmanuel Chastellière : J’essaie de ne jamais me répéter, donc j’évolue dans plusieurs univers. Dans un contexte urbain, vous pouvez partir visiter un Montréal hanté dans Poussière fantôme ou bien décoller pour la Lune avec Célestopol.

Ma dernière sortie en février dernier se situe dans un cadre encore différent avec La Piste des cendres chez Critic, dans un monde où une sorte d’Espagne aurait colonisé un genre d’Amérique centrale 300 ans plus tard que dans notre histoire. Ce n’est pas une uchronie à proprement parler puisque je ne transpose pas directement ces nations, mais on retrouve tout de même certains parallèles.

De même, si vous avez envie d’une fantasy différente, sans dragon, sans prophétie, mais avec par exemple des armes à feu et un niveau technologique du 19e siècle, le roman devrait vous intéresser !

Y-a-t-il une formule magique que les visiteurs des Halliennales doivent annoncer avant de vous rencontrer ?

Emmanuel Chastellière : Non. C’est plutôt moi qui espère en trouver une pour les faire apparaître devant moi !