Le thème des Halliennales, cette année, est l’Eldorado, sujet qui résonne avec Lille 3000 qui organise de nombreux événements autour du mythe ! Bien sûr, cela vous parle et vous évoque un monde de richesses, de cités d’or, de joyaux et de conquêtes espagnoles.
Plongeons-nous au cœur de ses symboles en lisant le portrait chtinois – olé, Caramba ! – des auteurs présents le samedi 5 octobre 2019 à Hallennes-lez-Haubourdin.
Frédéric Delgove : Le noir, couleur du Batman précolombien : Camazotz, le dieu chauve-souris des Mayas (donc plutôt Méso-Amérique qu’Amérique du Sud, mais la géographie n’a rien d’une science exacte, comme l’a prouvé Christophe Colomb en débarquant aux “Indes”, hum…).
Onirik : Si vous étiez un trésor précieux ?
Frédéric Delgove : Je me dis que le Graal doit bien se bidonner dans sa cachette, depuis des siècles qu’un tas de gens courent après lui sans jamais le trouver. Alors comme j’aime bien me marrer, si j’étais un trésor, je serais un Graal rieur.
Onirik : Si vous étiez un but de conquistador ?
Frédéric Delgove : Trouver les Indes en Amérique. J’aime les buts impossibles et décalés.
Onirik : Si vous étiez une réussite de conquistador ?
Frédéric Delgrove : À part détruire des civilisations et génocider des peuples entiers, ils ont réussi quelque chose les conquistadors ? Non, hein ?
Ma réussite de conquistador, ce serait d’être un ador tout court, sans conquêtes. Juste explorer le coin en fichant la paix aux autochtones, visiter les pyramides aztèques sans les pulvériser. Et surtout goûter la cuisine locale, parce que j’adore la bouffe, je suis un culinador.
Onirik : Si vous étiez un pouvoir de conquistador ?
Frédéric Delgove : Survivre au climat tropical avec une cuirasse et un casque, sans finir cuit à l’étuvée. Ça, c’est un pouvoir qui va devenir de plus en plus utile avec le réchauffement climatique.
Onirik : Si vous étiez un pays d’Amérique du Sud, vous seriez lequel, et pourquoi ?
Frédéric Delgove : Un pays dont la forme est à mon image, le Chili : tout en longueur et guère
Onirik : Si vous étiez un plat d’Amérique du Sud sucré ou salé ? Lequel (et faites-nous saliver!)
Frédéric Delgove : La tarte Organa ! On la mange en costume, parce que c’est un dessert de carnaval. Un plat tout simple à préparer : un fond de tarte, une bonne couche de crème pâtissière et par-dessus une couche de fraises couvertes de sucre gélifié. Pour les fruits, on prend soin de choisir des fraises Leia, une variété particulière avec des protubérances sur les côtés. Un régal à partager lors des grandes occasions !
Onirik : Si vous étiez un animal mythique ? Quel pouvoir il aurait ?
Frédéric Delgove : L’Hydre de Lerne. Avec neuf têtes, j’aurais neuf fois plus d’idées farfelues ! Mon pouvoir, ce serait d’arrêter le temps pour être sûr de ne jamais en manquer. Trop d’idées, trop d’inspiration, trop de projets, pas assez d’heures dans une journée pour tout faire.
Frédéric Delgove : Mon souhait serait d’offrir à tous les grands de ce monde un voyage dans le temps au XVe siècle en Valachie, les présenter au seigneur local et dire à ce dernier : “mon bon Vlad, c’est le moment de mériter ton surnom”.
Onirik : Si vous étiez un acteur ou une actrice qui vous évoque l’Eldorado ?
Frédéric Delgove : Shirley Eaton dans le film Goldfinger.
Onirik : Quel film ou série vous renvoie à cet imaginaire ?
Frédéric Delgrove : En film, Aguirre, la colère de Dieu, qui se pose là comme film sur la folie des hommes.
En série, Les mystérieuses Cités d’Or, un dessin animé qui a bercé mon enfance et façonné une partie de mon imaginaire. Des décennies plus tard, je rêve toujours d’avoir un Grand Condor. Et je finirai par en avoir un !
Onirik : on vient pour se baigner dans l’imaginaire de l’Eldorado, parlez-nous un peu de votre stand
Frédéric Delgrove : Le stand Un K à part, c’est un projet de savant fou qui a vu le jour au fin fond de ma Batcave, une créature de Frankenstein qui mêle amour de l’imaginaire depuis tout petit, passion pour les Halliennales, blog décalé et histoire d’amitié.
À l’arrivée, un beau bébé, avec pour parrain et marraine, Maxime Gillio et Sophie Jomain, que je remercie pour leur bienveillance (ainsi que leur patience, il en faut pour supporter ma folie douce) ; plus une gentille fée penchée sur son berceau (imaginez un mini Gollum en tutu avec des ailes transparentes dans le dos).
Le stand sera très orienté fantasy, avec trois auteurs du genre à l’affiche. Par ordre alphabétique d’apparition à l’écran : Tiphaine Croville (Phitanie, Rebelle Éditions), Olivia Lapilus (Le Voyageur Bleu, Sharon Kena) et Stéphane Melin (L’Appel des Éléments, autoédité).
Trois auteurs à découvrir et surtout trois personnes adorables avec qui préparer cette opération Halliennales est un pur bonheur. Ça promet une journée riche en magie et en bonne
Onirik : Qu’avez-vous envie de dire à ceux qui viendront vous rencontrer ?
Frédéric Delgrove : Prenez un bonbon, prenez un livre et faites-vous plaisir, on est là pour s’amuser !