Portrait aliéné des Halliennales : Alex Evans

C’est de ses nombreuses vies que l’imaginaire de Alex Evans se nourrit. Cela offre à ses romans une dimension fantastique supplémentaire et ses réponses donnent vraiment envie de la rencontrer lors des Halliennales !

Si vous étiez un héros légendaire maboul :

Merlin. Une version de sa légende dit qu’il se prit un coup sur la tête lors d’une bataille et passa le reste de sa vie dans une forêt à causer aux animaux. Quand on est fou, on peut tout se permettre, non ?

Si vous étiez le meilleur film débile de tous les temps :

Les Shadoks ! Dans le genre débile et givré, c’est le niveau olympique !

Si vous étiez un animal foldingue dans sa tête :

Le chat du Cheshire dans Alice au Pays des Merveilles. Il est cinglé, mais avec classe !

Si vous étiez un plat sucré ou salé totalement givré :

Le gloubiboulga : de la confiture de fraises, des bananes mûres à point, bien écrasées, du chocolat râpé, de la moutarde de Dijon, très forte, une saucisse de Toulouse, crue mais tiède (attention, la température est importante). Si vous voulez, vous pouvez ajouter des anchois ou un peu de crème chantilly.

Si vous étiez un lieu dément :

Londres. Aucune limite aux idées délirantes de quelque genre que ce soit. D’ailleurs, la folie y est très mal vue. On peut y être original, excentrique, avangardiste, mais pas banalement fou. La folie, c’est pour les minables. Ses contrastes m’ont inspiré une partie de Jarta dans Sorcières associées.

Si vous étiez une qualité de dérangé :

Pas de limites à l’imagination.

Si vous étiez un défaut de folie :

L’obsession. J’ai du mal à lâcher une idée ! Vous pouvez en voir les conséquences sur mon blog : www.romansdefantasy.com

Si vous étiez une anecdote cintrée qui vous est arrivée en dédicace (ou ailleurs) :

J’ai eu tellement d’anecdotes cintrées que je les considère presque comme de la normalité. La plupart me sont arrivées au boulot (je suis médecin), alors je ne peux malheureusement pas vous les raconter toutes, mais c’est pour ça que je répète que la réalité dépasse souvent la fiction. Les meilleures me sont arrivées quand je travaillais à Londres, justement.

Que diriez-vous de la fois où on m’a sérieusement demandé d’anesthésier des patients sans anesthésique, pour cause de coupures budgétaires ? Ou alors quand on nous a demandé de signer un contrat collectif, stipulant qu’on ne dirait plus un seul gros mot pendant six mois ?

Si vous nous présentiez votre dernier projet que les visiteurs des Hallienales pourront découvrir :

Il ‘agit d’un roman steampunk un peu allumé, Sorcières associées, paru chez Actu SF (http://www.editions-actusf.fr/alex-evans/sorcieres-associees). Ça raconte les aventures de deux jeunes femmes qui ont monté un cabinet de sorcellerie dans une cité tropicale en pleine révolution industrielle.

Tout s’y achète et tout s’y vend, l’argent est littéralement une religion avec son dieu et son clergé et les créatures magiques y côtoient les humains en toute normalité. Mais la magie se prête-t-elle à la production industrielle ?

Un petit mot pour eux ? :

On a tous besoin d’un grain de folie de temps en temps.