Pour les plus jeunes

Les policiers violents et autres héroic fantasy, c’est bien mignon, mais il faudrait peut être penser aussi à nos charmantes têtes blondes, ils vous remercieront plus tard. C’est bien simple, je me souviens parfaitement de ma première BD, c’était Astérix en Hispanie qui venait de sortir, j’avais 7 ans. Mais assez parlé des souvenirs d’anciens combattants.

Yakari est un jeune Sioux qui comprend le langage des animaux et, ma foi, c’est bien pratique pour se faire des amis dans les grandes plaines. Je dirais que c’est la série la plus puérile et manichéenne qui soit mais qui peut faire entrer de bons principes de tolérance et d’amitié dans ces jeunes cervelles ratatinées par des images d’actualité violentes un peu trop banalisées à mon goût. 31 albums parus à ce jour, par Derib et Job.

Billy the Cat est plus étrange. Le concept n’est pas banal : un jeune cancre décède renversé par une voiture. Pour qu’il se rende compte de ses méfaits de garnement, il est réincarné en chaton, mais avec toute sa faculté de réflexion ainsi que toute sa mémoire. Les aventures qui en découlent sont plaisantes, même quelque fois avec du suspens, et le chaton est un personnage attachant, appliqué qu’il est à se racheter de ses fautes passées. 9 albums parus à ce jour, par Colman et Desberg pour les 7 premiers, par Peral, Desberg et Janssens pour les 2 derniers.

Mélusine quant à elle, est une apprentie-sorcière, qui va donc à l’école des sorciers Zet sorcières. Rassurez-vous ça n’a rien à voir avec Harry Potter, ça se passe au Moyen-âge. Des gags en une ou deux pages, quelques fois plus longs. La sorcière classique sur son balais, pourchassée par le curé du village qui veut en faire un feu de joie, quelque démêlés avec les dragons, la recherche du prince charmant… Que du classique, mais jeune et frais, en couleurs pimpantes avec de bons personnages secondaires en faire valoir. 13 albums parus à ce jour, par Clarke et Gilson.