Prêt-à-porter de Paris, session de février 2007

La mode et les top models fascinent. À l’heure où l’on découvre qu’il s’agit d’un univers aussi impitoyable que celui de Dallas (drogue, anorexie, …), on retrouve toujours autant de monde aux portes du salon qui s’est déroulé en ce début février à Paris. Les toilettes vont du magnifique importable au quotidien au satanique basique dont des t-shirts imprimés de têtes de mort en passant par des tenues aussi bizarres que saugrenues comme ces chaussures compensées d’au moins un mètre vingt. C’est assez drôle de voir ce qui sort de la tête des créateurs et ce que le public est prêt à acheter parce que c’est tendance. Un rien de bons sens et de jugement ne ferait pas de mal à ce milieu complètement hors des réalités. Mais, les robes de princesses font toujours rêver et la beauté est devenue un critère de base pour apprécier ses contemporains.

Chaque société, culture ou époque a eu ses références physiques. Une des explications de la légende grecque du Minotaure par exemple est révélatrice encore aujourd’hui de cette fascination pour la beauté. D’après certains historiens modernes, les hommes et femmes ne correspondant pas aux critères physiques de la Grèce Antique connue pour être impitoyable sur le sujet cachaient leurs traits ingrats dans un labyrinthe. Le temps aidant, ils sont devenus des êtres maléfiques au faciès disgracieux pour devenir un monstre unique, mi-homme, mi-taureau. Mais, au départ, c’était des êtres de chair et de sang qui n’avaient pas, malheureusement pour eux, le physique standard pour êtres acceptés dans la société.

C’est futile, parfois incompréhensible, souvent cruel. C’est juste humain !