Qu’est-ce que signifie être vegan ?

La principale dimension est une alimentation sans produit d’origine animale (pas de viande, poisson, produits laitiers, œuf ou miel). Mais il existe d’autres dimensions propres à ce mode de vie respectueux des animaux et de l’environnement (maquillage, habillement, loisirs..).

Je suis devenu végan en 2015, et je souhaite partager avec vous les principales motivations qui m’ont conduit à faire ce choix. Il existe trois principales raisons au veganisme et je vais les détailler dans cet article.

1 – La protection de l’environnement

La première dimension du veganisme est l’environnement.

La viande est en partie responsable de la pollution de l’environnement. La production d’un kilo de bœuf nécessite 30 fois plus d’espace que la culture d’un kilo de soya.

Pour répondre à la demande croissante de produits carnés, on utilise de plus en plus de terre pour l’élevage. C’est pourquoi beaucoup de forêts sont sacrifiées, comme par exemple en Amérique du Sud, où près de 80 % de la forêt amazonienne a été tailladée pour créer de nouveaux espaces appropriés au bétail.

La problématique est que les arbres sont les poumons de notre planète. La forêt amazonienne fournit plus de 20 % de l’oxygène de l’atmosphère. Sans forêt, l’humanité ne pourra plus respirer.

Concernant la question de l’eau, l’élevage bovin en consomme beaucoup. Pour un kilo de bœuf, il faut environ 15 000 litres d’eau alors qu’un kilo de fruit ou légume nécessite moins de 1 000 litres. La viande est responsable d’une bonne partie de l’épuisement des ressources en eau. Au quotidien, couper le robinet ou prendre une douche plus rapide sont des actions presque « insignifiantes » en comparaison des économies que l’on ferait grâce à une alimentation 100 % vegane !

Et la qualité de l’eau est aussi au cœur du débat puisque la pollution des zones d’eau douce augmente de manière significative. Cela est principalement dû aux engrais et aux pesticides nécessaires pour le fourrage utilisé par le bétails.

Enfin, au sujet de la qualité de l’air, la production de viande et tout particulièrement de viande rouge émet beaucoup de CO2, de méthane et de protoxyde d’azote. Environ 60 fois plus que la production de blé ! Cela est responsable de la pollution de l’air et par conséquent d’une accélération du réchauffement climatique.

2 – La protection des animaux

Les animaux sont les principaux acteurs de la production alimentaire. Beaucoup d’espèces sont concernées par les conditions de vie difficiles imposées par l’industrie agro-alimentaire : les porcs, les vaches, les poules ou encore les abeilles.

Ils sont transportés vers l’abattoir durant plusieurs jours, avec très peu de lumière naturelle et des espaces souvent insalubres. Les vidéos de l’association L214, sur les réseaux sociaux, en sont l’illustration.

Il est important de rappeler que les animaux sont des êtres vivants qui comme les humains ressentent des émotions, et potentiellement de la douleur. Ils sont une composante essentielle de la vie sur terre et participent au bon équilibre de notre écosystème.

Pour remédier à cette situation, il est possible d’adopter une alimentation végétalienne qui est une dimension du veganisme. Mais cela passe aussi par des gestes dans la vie quotidienne, dans les domaines comme l’habillement (porter des vêtements vegans ne contenant aucune matière animale) ou encore les cosmétiques (aucun test au préalable sur les lapins).

Pour plus d’informations sur les différentes dimensions du mode de vie vegan, il existe aujourd’hui beaucoup de livres qui vous aideront à comprendre tous les enjeux.

3 – Les bienfaits nutritionnels

Une alimentation végétalienne présente beaucoup de bienfaits nutritionnels.

On entend souvent parler de carence, mais tous les nutriments, minéraux et vitamines de l’alimentation d’origine animale se trouvent dans les végétaux. La seule carence potentielle est la vitamine B12, qu’un vegan peut consommer via des compléments alimentaires.

On retrouve notamment des protéines végétales dans plusieurs types d’aliments, dont tous les substituts à la viande, comme le tofu, ou encore dans les fruits à coque, les graines et les légumineuses.

Je suis personnellement un grand fan de sport, et mes performances n’ont pas du tout diminué depuis que je suis devenu vegan. Au contraire, mes phases de digestion sont plus courtes (la viande met plusieurs heures à être digérée et sa digestion utilise beaucoup d’énergie). Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si plusieurs grands sportifs, dont des bodybuilders, sont aujourd’hui vegans. C’est notamment le cas du célèbre sportif Dominick Thompson.

De plus, en arrêtant la viande et les produits laitiers, on diminue le risque de maladies dont plusieurs types de cancers, et maladies cardio-vasculaires. La raison en est que la viande et les produits laitiers contiennent beaucoup de mauvais cholestérol et de graisses saturées, obstruant les artères lors d’une consommation excessive.

Au sujet du poisson, ce dernier est une grande cause de contamination par le mercure qui ne fait pas bon ménage avec notre digestion. Il est fortement conseillé de diminuer sa consommation de mercure, car les conséquences pour l’organisme peuvent être sérieuses (notamment des perturbations du système nerveux).

Enfin, le lait de vache est principalement destiné au veau et non à l’être humain. Sa digestion nous est souvent difficile, et il possède un effet acidifiant pour l’organisme, ce qui augmente le risque de douleurs articulaires, par exemple.

En conclusion, adopter un mode de vie vegan a beaucoup de bienfaits, tant pour la santé que pour l’écosystème. Le veganisme permet de soutenir la vie animale, qui est essentielle à la vie sur terre et à l’équilibre de la planète.