Le théâtre Mogador est un véritable labyrinthe que nous avons pu visiter de long en large, au travers des différents ateliers organisés pour les répétitions de la comédie musicale La Belle et la Bête.
Après un passage dans la salle principale pour jeter un coup d’œil à la scène en train de se monter, ainsi qu’à la fosse où se produira un orchestre de 7 musiciens, nous avons pu voir les « petites mains » à l’œuvre, du côté des costumes et des perruques.
Ainsi, 170 perruques sont en train d’être fabriquées pour le spectacle, soit 2 à 3 exemplaires de chacune, différentes selon le stade objet, semi-humain, et humain de chaque personnage. Les costumes ont été repris de la tournée du spectacle en Espagne qui s’est terminé mi-septembre, et la costumière en chef a remarqué que les Françaises étaient plus petites que leurs homologues espagnoles, et a donc du retoucher les costumes.
Mais ce sont bien évidemment les ateliers de danse et de comédie qui sont le plus intéressants à suivre, où l’on voit les artistes en train de répéter les dialogues et les chansons tout en dansant et en bougeant. Plus de 480 heures de répétitions sont nécessaires pour monter le spectacle, et les artistes ne ménagent pas leurs efforts, dirigés par Glenn Casale, le metteur en scène américain.
Plusieurs extraits de la comédie musicale ont été montrés aux journalistes, sans les costumes définitifs, mais cela donne une idée déjà précise de l’avancement du spectacle, et le résultat est impressionnant. Bonus : le costume de la Bête a été dévoilé lors d’un hommage spéciale à Jean Cocteau, son film La Belle et la Bête étant ressorti le 25 septembre dans une version restaurée.
Crédit photo : Francesca