Fable moderne sur la mondialisation, le film Salvator Mundi d’Antoine Vitkine se penche sur les secrets peu avouables du monde de l’art et explore l’influence d’un tableau sur des intérêts personnels aussi bien que géopolitiques. Il démêle les liens entre une maison de vente aux enchères new-yorkaise, un expert réputé de Vinci, un intermédiaire suisse opportuniste, un joueur de poker, un oligarque russe, le musée du Louvre, un Président français et un chef d’Etat du Golfe. Il pose, unes à unes, les pièces d’un incroyable puzzle et interroge, au travers le parcours de ce tableau, notre monde, son rapport à l’argent, au pouvoir et à la vérité.
Après avoir mystérieusement réapparu, acquis un millier de dollars par un marchand américain, le Salvator Mundi a été vendu chez Christie’s pour un montant record de 450 millions de dollars, en 2017. Attribué à Léonard de Vinci après sa découverte, ce qui est devenu le l’œuvre d’art la plus chère jamais vendue, déchaîne les passions tout en révélant les excès de notre temps.
Mais est-il vraiment l’œuvre du génie italien ou l’une des plus grandes manipulations de l’histoire de l’art ? Et pourquoi le Salvator Mundi a-t-il disparu ?
Ce documentaire raconte cette incroyable histoire, véritable thriller, faisant témoigner tous ses protagonistes. Pour la première fois, à l’échelle mondiale, il révèle le dernier secret du Salvator Mundi et le fin mot d’une extraordinaire saga.
Après la diffusion du documentaire, Marina Carrère d’Encausse proposera un débat