Sale garce ! Tu n’aurais jamais dû revenir !
Après dix ans d’absence, Tsubaki est de retour à Jûmonji. Sa ville natale qu’elle a quitté lorsqu’elle était enfant a bien changé. On retrouve partout le chiffre « cinq » symbole de l’industriel Shûtaro Gondô qui a fait construire une immense tour dans cette petite ville de province. Curieusement, le climat a changé et un brouillard enveloppe la ville durant la nuit.
Peu importe, Tsubaki est ravie de retrouver ses deux amies d’enfance Mika et Moeko. Elle leur propose d’aller au parc naturel de Jûmonji, là où il y a dix ans une petite fille a disparu. Pourquoi ne pas essayer de résoudre cette énigme Non ! Devant l’opposition et même l’hostilité de ses deux amies, Tsubaki est perplexe. D’autant qu’elle fait régulièrement des cauchemars au sujet de cette disparition. Quelqu’un de son entourage aurait-il quelque chose à cacher ?
Ce seinen procure à l’héroïne un contexte à la fois familier et étrange. Les personnages secondaires hauts en couleur apportent à l’intrigue une contribution cocasse, mais qui très vite plonge l’héroïne dans l’inquiétude. Ainsi une élève se rend tranquillement au lycée… en hélicoptère et tout le monde s’incline sur son passage (sauf Tsubaki qui n’a rien compris). La voyageuse des airs se nomme Mayo Gondô (fille adorée de l’illustre Shûtarô Gondô, président du groupe éponyme et père de Jûmonjoi Town).
À peine remise de ses émotions Tsubaki veut envoyer un message par son téléphone portable. Mais celui-ci lui est aussitôt confisqué par un professeur. Cet objet est interdit par le règlement. Ah ? Et les hélicoptères ?
Fiche technique
Format : poche
Pages : 200 pages noir & blanc couleurs, sens de lecture japonais
Traduction : Sébastien Bigini
Adaptation graphique : Agnès Moreau
Editeur : Doki Doki
Sortie : 21 août 2019
Prix : 7,50 €