Certains disent qu’ils sont venus des étoiles, d’autres qu’ils ont volé au-dessus des eaux quand leur terre s’est enfoncée dans la mer.
Alors que les chasseurs traquaient le « mannak » (mammouth), le campement de la tribu a été attaqué. Des cavaliers ont emmené avec eux des captifs dont la belle Evolet (Camilla Belle).
Le jeune chasseur D’leh (Steven Strait) se lance alors à la poursuite des ravisseurs. Son périple l’emmène jusqu’à une contrée lointaine où ses ennemis utilisent des esclaves pour ériger une gigantesque construction (une pyramide).
L’action se déroulant en Europe et en Afrique, il est des plus « logiques » que D’leh et ses compagnons d’aventure doivent affronter des tigres à dent de sabre (un animal américain) et des oiseaux géants Phorusrhacos (un animal américain lui aussi, déjà apparu dans Nick Cutter et les portes du temps). De plus, ce volatile s’est éteint il y a 400 000 ans et si on en croit le titre, l’action ne se déroule bien plus tard.
Pour leur donner un air plus menaçant le réalisateur (Roland Emmerich ? Ah oui, normal) leur a procuré (tout comme aux mammouths) une taille gigantesque et absolument irréaliste.
Quant aux cavaliers (des Amérindiens ou des Atlantes) ils montent très bien à cheval. Il est vrai qu’ils disposent d’étriers pour leurs chevaux (avec 9 000 ans d’avance).
Bourré d’anachronismes (la pyramide de Khéops a été construite 7 500 ans après les événements décrits dans le film) ce film se révèle riche en scènes spectaculaires (Roland Emmerich toujours). Mais lui procurer une base historique des plus improbables lui ôte une grande part de crédibilité.