TCM cinéma – Les rois du soleil

– Je veux Ixchel.

Dans l’Amérique précolombienne, le peuple maya du jeune roi Balam (George Chakiris) est victime d’une attaque de la tribu menée par Hunac Ceel (Leo Gordon).

Se réfugiant sur la cote Balam et un groupe de rescapés décident de fuir par la mer. Leurs embarcations quittent le Yucatan et après un long périple vers le Nord atteignent une contrée qui quelques siècles plus tard se nommera le Texas.

Quelque temps plus tard le chef indien Aigle Noir ( Yul Brunner) découvre sur ses terres une étrange communauté. De plus, les intrus ont érigé une construction gigantesque.

Capturé, il apprend que c’est de cette pyramide que sont sacrifiés des êtres humains pour rendre visite aux dieux. Ses ravisseurs enseignent également à Aigle Noir qu’il sera le prochain qui aura l’honneur de rencontrer les dieux.

Pour cette dernière nuit sur cette terre, il est de coutume d’accorder une compagne au futur sacrifié. Quelle femme lui conviendrait ? Aigle noir désigne alors la belle Ixchel (Shirley Anne Field) la fiancée de Balam.

Entre amour triangulaire, choc culturel et lutte pour la survie le réalisateur des canons de Navarone réalise un film historique qui bénéficie du jeu des acteurs et d’un budget conséquent. Cependant quelques anachronismes comme les épées en métal décrédibilisent le propos. En effet, les Mayas utilisaient des armes en obsidienne ( une roche volcanique). De plus, les acteurs comme Barry Morse ne font pas très indiens. Quant au bronzage utilisé comme « déguisement » il ne peut dissimuler les yeux verts de Shirley Anne Field.

Néanmoins, on trouve de belles scènes, comme celle où Aigle Noir apprend qu’il va être victime d’un sacrifice humain. Alors qu’il reste digne, il se recule légèrement. Son visage disparaît dans l’ombre alors qu’il exprime un souhait qui va le rattacher brièvement à la vie.