César ne vieillit pas, il mûrit. Ses cheveux ne blanchissent pas, ils s’illuminent. César est immortel, pour longtemps. César a tout réussi, tout conquis. C’est un guépard, un samouraï. Il ne doit rien à personne, ni à Rocco, ni à ses frères, ni au Clan des Siciliens. César est de la race des seigneurs. D’ailleurs le César du meilleur empereur a été décerné à César. Avé Moi.
César (Alain Delon) est quelque peu contrarié. Son fils indigne Brutus (Benoît Poelvoorde) vient une fois de plus de faire des siennes. Ainsi il a décidé de représenter Rome aux jeux olympiques et ceci malgré les objections paternelles.
En plus on annonce l’arrivée de Gaulois. Des Gaulois… ? Du genre irréductibles ?
En effet, Astérix (Clovis Cornillac) et Obélix (Gérard Depardieu) ont pris le chemin de Rome pour venir en aide à leur ami Alafolix (Stéphane Rousseau) venu conquérir le cœur de la princesse grecque Irina (Vanessa Hessler). Or son cœur (et son royaume) sont également convoités par Brutus.
Les nombreuses références cinématographiques et autres parsèment le film (comme d’ailleurs la bande-dessinée de Goscinny et Uderzo), mission étant donnée au spectateur de comprendre les allusions.
On remarquera ce troisième film de la saga a vu quelques modifications dans le rôle des interprètes. Certains pourraient considérer que ce Jules César est le meilleur de tous (il ne le contestera pas !).