– Pour sauver l’humanité ?
– Non, juste ma sœur.
Paris, 1912 : dans le Jardin des plantes, un œuf de dinosaure vient d’éclore avec 136 millions d’années de retard. Ceci explique la mort tragique d’un ancien préfet (alors qu’il se trouvait en compagnie d’une danseuse du Moulin Rouge), dont la voiture est tombée dans la Seine suite à une attaque aérienne (d’un ptérodactyle).
D’où colère du président de la République[[Les présidents de la III° République n’avaient guère de pouvoir, cela aurait du être le Président du conseil]] qui exige l’arrestation du coupable. L’enquête est aussitôt confiée à l’inspecteur Albert Caponi (Gilles Lellouche).
Pendant ce temps, la journaliste-aventurière Adèle Blanc-Sec (Louise Bourgoin) est de retour d’Égypte et d’un affrontement avec le Professeur Dieuleveult (Matthieu Amalric). Elle dispose à présent de la momie de Patmosis, le célèbre médecin des pharaons. Une fois ranimé par la science du professeur Espérandieu, Patmosis pourra, lui, guérir Agathe (Laure de Clermont) la sœur d’Adèle qui se trouve dans le coma suite à un accident de tennis.
Mais voilà, l’inspecteur Caponi a mené son enquête et a arrêté le coupable idéal en la personne d’Esperandieu (Jacky Nercessian) trouvé en possession de l’arme du crime (le ptérodactyle).
De plus, Adèle ignore qu’elle s’est trompée de momie. Elle n’a pas récupéré celle d’un médecin, mais celle d’un physicien nucléaire du temps des pharaons !
Basé sur la bande-dessinée de Tardi (en particulier les tomes 1 et 4 des aventures d’Adèle Blanc-Sec : Adèle et la Bête et Momies en folies), ce film joue efficacement sur la caricature des personnages originaux, accentuant certains traits de caractère (de la bêtise de Caponi, à la détermination d’Adèle). Parallèlement, le fantastique devient un élément déterminant de l’humour.