The many sins of Lord Cameron – Avis +

Présentation de l’éditeur

A renowned rake, Cameron Mackenzie doesn’t care if Ainsley Douglas has a virtuous excuse for sneaking around his bedchamber. He only cares that she’s at his mercy. One kiss at a time, he plans to seduce her. But what starts out as a lusty diversion may break Cam’s own rules.

Avis de Callixta

Jennifer Ashley a séduit dès le premier tome de cette série autour des quatre frères McKenzie, des fiers Écossais qui portent le kilt dans les salons londoniens. Après les plus jeunes frères, voici le tour des aînés et tout d’abord, lord Cameron dont nous avions eu quelques aperçus dans les romans précédents.

Après un mariage terrible, Cameron est un homme bourru qui apprécie plus que tout la compagnie des chevaux qu’il élève et mène une vie assez peu conventionnelle avec son fils, le facétieux Daniel. Les frères partagent d’ailleurs les mêmes caractéristiques.

Ils sont à la fois très originaux et détonnent dans les salons des villes mais ils sont aussi très recherchés car leur beauté rude et masculine attirent les femmes comme la flamme, les papillons. Cameron a déjà rencontré l’héroïne, Ainsley Douglas. Il l’a surpris en train de fouiller sa chambre. Six ans plus tard, il la retrouve au même endroit, toujours aussi curieuse mais cette fois, il ne la laissera pas partir car elle lui plaît beaucoup.

Le début du roman est un brin perturbant, un peu lent à faire comprendre où Jennifer Ashley veut nous conduire mais au bout de quelques dizaines de pages, le talent de Jennifer Ashley éclate et notamment sa capacité à créer des personnages intéressants.

Elle avait placé la barre très haut dès le premier tome avec Ian McKenzie, tellement inadapté à la vie sociale ; elle n’atteint pas ce niveau ici mais elle créé avec Cameron une personnalité forte et fragile à la fois qui séduit totalement.

Derrière le masque brusque de cet homme, se cache quelqu’un de blessé par un mariage houleux auprès d’une femme dérangée. Cela permet à Jennifer Ashley d’aborder un problème rarement évoqué, celui de la violence des femmes au sein d’un couple ou d’une famille. C’est un éclairage original et très réussi.

Quant à Ainsley, si elle apparaît un peu discrète et terne au départ, sa personnalité s’affirme en même temps que son amour de Cameron. La relation qui unit ces deux-là est très moderne mais demeure crédible pour l’époque et montre encore une fois le pouvoir de guérison de l’amour. C’est beau, romantique à souhait et d’une grande sensualité.

De plus, Jennifer Ashley multiplie les interactions du couple avec différents membres de la famille et notamment le charmant Daniel. Son amour discret pour son père, qu’il cache derrière une indifférence joyeuse est absolument adorable. Ils ont une relation elle aussi peu conventionnelle, totalement justifiée par ce qu’ils ont vécu tous les deux. Ils se protègent l’un l’autre et sous les dehors inconsistants de leurs échanges, il y a un amour très profond.

Ce troisième tome se rapproche par sa qualité du premier livre. Il retrouve ce ton très particulier de l’auteur, l’originalité de ses personnages qui ne ressemblent vraiment à aucun autre.

Il ne reste plus que le chef de cette famille, seul et alourdi par les responsabilités. Quelques courtes scènes permettent de voir ce qui nous attend. Hart, le duc, a aimé dans sa jeunesse et pourrait bien retrouver celle qu’il n’a pas épousée…

Cela augure encore de très belles pages sous la plume de cette romancière talentueuse à qui nous ne pouvons que reprocher de nous faire attendre un peu ! En effet, ce tome ne sortira qu’au printemps 2012 mais la bonne nouvelle c’est que nous devrions continuer avec des collatéraux de la famille McKenzie dès 2013.

Pour le moment, jetez vous sans hésiter sur ce troisième tome excellent, riche en émotions, en sensualité et en originalité.

Fiche Technique

Format : poche
Editeur : Berkley
Sortie : 2 août 2011
Prix : épuisé