The vampire who loved me – Avis +

Résumé de l’éditeur

Julian Kane is back in town.

Once, as a girl of seventeen, beautiful, headstrong Portia Cabot saved the cursed life of the dashing vampire Julian Kane-who marked her forever, then left to go in search of his soul. He returns five years later to find the enchanting young girl he left behind grown into a bewitching woman with a woman’s heart . . . and a woman’s desires.

Portia quickly discovers that Julian’s seductive and forbidden kiss can still make her crave the night . . . and his touch. But the Julian who has returned to London is not the vampire she remembers. His fruitless pursuit of his stolen mortality has reduced him to drunken debauchery. And a recent spate of murders makes Portia fear that the man she has always adored may truly be a monster.

Julian knows he must drive Portia away-but his passion and hunger for her grow more irresistible every time they touch. For years he has fought the temptation to embrace his dark gifts, never realizing that Portia’s love may give him the most dangerous gift of all . . . a reason to live.

Avis de Callixta

Teresa Medeiros est un auteur apprécié outre atlantique et en France pour ses romans légers et drôles, pimentés de sensualité. The vampire who loved me ne fait pas exception à la règle. C’est le deuxième roman d’une trilogie dont seulement deux volumes sont sortis et met en scène des vampires comme le titre de l’ouvrage l’indique.

Mettons tout de suite les choses au point : les vampires sont présents dans le roman mais il ne s’agit pas de l’invention d’une nouvelle série qui renouvelle le genre. Les vampires sont traditionnels : ils craignent le soleil, ils n’apparaissent pas dans les miroirs, se nourrissent de sang bien sûr… mais Teresa Medeiros ne va plus loin dans l’évocation de la spécificité de ces êtres. Malgré la gravité aussi du sujet abordé, le récit reste avant tout léger même si il n’est pas exempt de certains moments plus sombres. En bref, il est très proche de l’habituelle production de Teresa Medeiros et des romans historiques classiques. Par contre, il ne manque ni de verve, ni de qualités.

Les héros contribuent largement à cette réussite. En tout premier lieu, Teresa Medeiros a magistralement réussi le portrait de son héros : Julian Kane est un vampire séduisant en diable, ironique et taquin. C’est un séducteur qui cache la terrible malédiction qui l’afflige. C’est le genre de héros qui cache sous leur désinvolture leurs souffrances intérieures. Son âme a été volée par un vampire qui est maintenant mort. Celle-ci est devenue la possession d’une femme vampire délicieusement dangereuse qui a été la maîtresse de Julian, Valentine. Celui-ci a miraculeusement survécu au vol de son âme grâce à l’héroïne, Portia, qui accepté de le nourrir alors qu’il était sur le point de mourir. Ils sont tombés amoureux et sont irrémédiablement liés mais Julian a fui pour protéger Portia ainsi que son propre frère. De longues années ont passé et Julian finit par revenir.

Portia est une héroïne typique de Teresa Medeiros. Elle est énergique, spirituelle, drôle, forte… Le reproche que l’on peut faire à cette auteur est que ses héroïnes demeurent ainsi en toutes circonstances en dépit parfois de toute vraisemblance ou logique. D’ailleurs, de façon générale, Teresa Medeiros prend un malin plaisir à construire une tension, une émotion qui éclate comme une bulle de savon à une réplique décalée et fine des héros. C’est parfois déstabilisant parce que largement invraisemblable : même lorsque la vie d’un des héros est menacée, les bons mots continuent à fuser !

Mais ce petit défaut (en est-ce vraiment un ?) est aussi une qualité notable : le livre a un ton très personnel, vif et enlevé qui est très plaisant. Teresa Medeiros sait aussi être grave et faire naître l’émotion, tenir en haleine ses lecteurs, écrire les dialogues…

De nombreux personnages entourent les héros : les sœurs de Portia, Vivienne et Caroline qui sont déjà mariées. D’ailleurs l’histoire de Caroline a fait l’objet du précédent roman de cette série. Elle est mariée avec le frère de Julian. Ses deux sœurs ont des enfants qui jouent un rôle dans l’histoire. Il faut citer aussi le très décalé Cuthbert, l’ami de Julian qui est une sorte de grand naïf très amusant ou encore un sombre idiot que l’on retrouve tout au long du roman, qui poursuit Julian de sa vengeance (Julian lui a volé sa fiancée). Il ne faut pas oublier les vampires qui sont les « méchants » dans cette histoire et notamment la très dangereuse Valentine qui veut récupérer Julian. C’est l’ennemie de Portia à plus d’un titre. Les échanges entre elles sont particulièrement brillants. Cette galerie de personnages qui apparaissent à tour de rôle, disparaissent puis reviennent contribuent à donner de la vivacité et de la surprise au roman.

Enfin, le livre est délicieusement sensuel. Julian et Portia sont très attirés l’un par l’autre et même si les scènes entre eux ne sont pas légion, elles sont très réussies et pleines de trouvailles.

L’ensemble constitue donc un roman tout à fait charmant , bourré de qualités mais qui ne peut pas rivaliser avec les récentes sorties fantastiques. C’est un roman qui sait rester drôle et léger malgré la gravité du sujet , ce qui permettra sans aucun doute de satisfaire les lectrices amatrices de vampires et celles d’histoires moins sombres.

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 384
Editeur : Avon Books

Langue : anglais
Prix : 9,60 €
Sortie : 2 octobre 2006