Ultramarine Magmell : tome 1 – Avis +

Présentation officielle

35 ans plus tôt, un miracle qui allait ébranler le monde entier se produisit dans l’immense océan pacifique. Un nouveau continent émergea de nulle part.

Baptisée Magmell, cette terre regorgeait de paysages inconnus, de précieuses ressources, et de nouvelles espèces animales aussi féroces que redoutables.
Malheureusement, presque aucun des aventuriers partis à la découverte de ce nouveau monde ne revient vivant.

Dans le but d’affronter ces terribles dangers, une équipe de sauveteurs spécialisés fut alors mise sur pied. On les nomma les « Glaneurs ».

Avis de Chris

Magmell est le nouveau continent apparu il y a 35 ans. De nombreux explorateurs se sont lancés en quête d’aventures et de découvertes. Seulement, leurs balades étaient loin d’être champêtres. Des animaux sortis de nulle part peuplaient Magmell et n’appréciaient pas d’être dérangés. Alors, la plupart des explorateurs périrent. Pour les survivants, des équipes de sauveteurs se chargent de les rapatrier. Il s’agit de « glaneurs ».

Yin Yô est l’un d’entre eux. Il tente de sauver des griffes d’ornithectophylles, de gigacaudosaurus rex ou de démonocères les pauvres âmes égarées. Jeune, et accompagné d’une jeune fille très jalouse mais serviable, Yin est d’un naturel nonchalant et plutôt blagueur malgré lui. Doté d’une force incommensurable, il va prouver à maintes reprises qu’il est le meilleur dans son domaine.

Le lecteur entre très vite dans vif de l’action. On y suit Yin durant ses missions. La première a été vite expédiée, mais la dernière était particulièrement inattendue et plus dure psychologiquement. En outre, la fin nous laisse sur un suspense qui donne envie d’en lire davantage [[Le tome 2 sort le 5 juillet]]. Par ailleurs, il est facile de s’attacher aux personnages, de par leur personnalité ou leur histoire.

Niveau dessin, c’est du classique, mais du bon. Le trait du mangaka n’est pas parfait, mais on entre dans l’univers avec facilité. En revanche, les animaux sont parfois un peu grossiers. Sinon, la narration est déconcertante au début. Le mangaka nous présente les chapitres sous forme de « preview » de ce qui va se dérouler plus tard. Et finalement, ce système nous tient en haleine, à tel point qu’il est difficile de lâcher le manga avant la fin.

Enfin, on sent que le traducteur s’est amusé à trouver des noms pour la faune et la flore, mais aussi pour les constructions humaines, à l’instar de l’aérobaleine ou du titanobarrage. Tout est dans l’excès, ce qui donne un drôle de contraste avec la nonchalance assumée du héros, pour qui tout n’est qu’indifférence.

Ce premier tome ouvre de multiples horizons à cette histoire originale et prenante. Avec un univers propice à la richesse scénaristique, on ne peut qu’espérer que le souhait du mangaka chinois se réalise [[Note du mangaka sur le rabat de la couverture : « J’espère pouvoir dessiner quinze volumes de cette histoire« ]].

Fiche technique

Format : poche
Pages : 176
Genres : aventure, fantastique
Auteur :Di Nianmiao
Traduction : Loïc Aloisio
Éditeur : Ototo
Sortie : 12 avril 2019
Prix : 6,99 €