Vers un capitalisme féminin – Avis –

Présentation de l’éditeur

La crise que traverse notre civilisation a montré les limites d’un modèle de pensée axé sur la conquête à outrance et la recherche de satisfactions immédiates. Et si cette crise était celle du masculin ? La testostérone, l’hormone mâle, explique-t-elle les dérives financières actuelles et met-elle la planète en danger ?

Et si le capitalisme de demain devenait plus féminin ? A un tournant de notre histoire, le capitalisme semble entretenir des liens de plus en plus privilégiés avec les valeurs féminines. L’économie évolue, et c’est ce nouveau modèle, basé sur la mesure, la gestion durable des ressources, l’organisation et le partage des savoirs, qui pourrait répondre aux défis économiques et sociaux de demain. Rafik Smati signe ici une réflexion originale.

Au-delà des différences physiologiques, sa démonstration concrète, vivante et généreuse met l’accent sur les valeurs féminines de l’humanité. L’auteur nous invite à partager sa vision optimiste et pique notre curiosité : avec lui, nous voulons connaître la suite de l’histoire.

Avis de Miss

Un essai qui surfe sur le sujet et n’apporte pas de réelles connaissances ou de regard critique.

Le sujet – le rapport entre le féminin et le capitalisme – est intéressant et ambitieux. Seulement, fort de sa curiosité intellectuelle Rafik Smati déroule des idées issues de domaines très différents (génétique, psychologie), et du coup son essai part dans tous les sens et le lecteur fini par se demander où il veut en venir. D’autant plus, que les postulats présentés pour chacune des disciplines sont très très simples et ne sont pas mis en lien.

Finalement, cet essai est une belle illustration de la mentalité « école de commerce » (formation de Rafik Smati) : des personnes qui s’auto-proclament compétentes pour aborder des sujets dont ils ne sont pas experts : rendons la psychologie aux psychologues, la paléontologie aux paléontologue et la génétique aux généticiens !

Rafik Smati explique que la crise économique n’aurait pas eu lieu si les femmes avaient été au pouvoir. A la lecture de son essai, on pourrait penser que la crise n’aurait pas eu lieu si les centres décisionnels étaient moins hantés de diplômés d’écoles de commerce qui « surfent » au lieu de développer une expertise.

Fiche Technique

Format : broché
Pages : 130
Editeur : Eyrolles
Collection : Le capitalisme en mouvement
Sortie : 16 avril 2010
Prix : 14 €