Wicked deeds on winter’s night – Avis +

Résumé de l’éditeur

Her breathless kiss haunts him…

Bowen MacRieve of the Lykae clan was nearly destroyed when he lost the one woman meant for him. The ruthless warrior grew even colder, never taking another to his bed — until a smoldering encounter with his enemy, Mariketa the Awaited, reawakens his darkest desires. When sinister forces unite against her, the Highlander finds himself using all his strength and skill to keep her alive.

His slow, hot touch is irresistible…

Temporarily stripped of her powers, Mari is forced to take refuge with her sworn adversary. It’s rumored that no one can tempt Bowen’s hardened heart, but soon passion burns between them. Though a future together is impossible, she fears he has no intention of letting her go.

No deed is too wicked for her seduction…

If they defeat the evil that surrounds them, can Mari deny Bowen when he demands her body and soul — or will she risk everything for her fierce protector ?

Avis de Callixta

Troisième tome de la série The dark immortals , Wicked deeds on a winter’s night, est encore une totale réussite.

Après deux histoires et une nouvelle centrées essentiellement autour des walkyries et des vampires, ce roman s’intéresse à une autre catégorie d’êtres du Lore : les sorcières en la personne de la délicieuse et irritante Mariketa. Elle rencontre le héros, un puissant loup-garou cousin de Lachlain, le héros du premier livre.

L’histoire commence pendant la fin de la compétition qui est l’essentiel du roman précédent. En effet, tous les 250 ans, un grand concours est organisé et des créatures affluent de partout pour y participer. L’enjeu de ce dernier concours était tel qu’il a fait venir Bowen MacRieve et Mariketa. La récompense est une clé permettant de retourner dans le passé, or, Bowen a perdu de longues années auparavant celle qui lui avait été destinée dans des conditions pénibles : alors qu’elle le voyait se transformer pour la première fois, la très belle et délicate Mariah a pris peur et a fui aveuglément. Elle a fini par chuter et est morte sous les yeux de Bowen, horrifié. Au début du roman, celui-ci est terriblement blessé. Victime d’un sort dont on ne découvre que maintenant l’origine, il n’a plus sa faculté d’immortel à se régénérer. Le combat est donc très inégal avec les autres créatures et il est abominablement mutilé. Le sujet du roman paraît alors particulièrement dramatique et on s’attend à une histoire douloureuse et lourde. C’est sans compter sur la malicieuse Kresley Cole. Alors que Bowen paraît sur le point de mourir, elle nous présente celle qui lui a jeté un sort : l’apprentie sorcière, Mariketa. Et le roman bascule dans ce que l’auteur fait de mieux : un mélange de drame, de rire et de sexe !

Cela tient à la personnalité de la jeune sorcière. Mariketa est hilarante, attachante, charmante, irritante et Bowen en est tout tourneboulé ! Tout d’abord, elle est très jeune : elle a vingt-trois ans. Pour un loup-garou de 1200 ans, c’est ridicule ! Et elle ne se prive pas de lui faire remarquer son grand âge ! Bon, chez les créatures du Lore, l’immortalité permet de conserver une forme étonnante mais cela n’empêche pas que la différence d’expérience est considérable. Et Mariketa en manque ! Elle n’est pas encore devenue immortelle mais doit le devenir bientôt et ne maîtrise pas du tout son art de sorcière ; elle est sensée être une des plus douées mais pour le moment, elle lance des sorts sans le savoir (le pauvre Bowen en est victime !), fait exploser les murs et les bâtiments, a les mains qui scintillent à des moments incongrus… Bref, c’est un désastre ambulant. Si vous ajoutez qu’elle parle à un miroir où un reflet lui tend des pommes et qu’elle finit par entrer dedans, vous avez compris à quel point Kresley Cole s’amuse !

Bowen, en héros torturé dans tous les sens du terme, va devoir changer très vite et la dimension dramatique de la situation de départ ne revient qu’en fin de roman après des rebondissements épiques.

L’imagination de Kresley Cole est sans limite et elle s’en donne à cœur joie. Elle mêle les moments de gravité à d’autres totalement déjantés mais l’ensemble conserve une unité, une vraie ligne directrice où on retrouve les grands thèmes de la romance paranormale : l’honneur, les souffrances éternelles, les terribles dilemmes : Bowen pourra-t-il renoncer totalement à celle qu’il poursuit depuis de longs siècle au-delà de la mort, Mariah, ou a-t-il trouvé dans Mariketa sa deuxième mate ? On retrouve aussi le talent inimitable de Kresley Cole pour les scènes d’érotisme échevelé. Elle n’hésite pas à montrer une jeune sorcière qui n’a absolument rien d’une vierge effarouchée.

En résumé, les livre se suivent et ne faiblissent guère, surprennent toujours autant grâce à cette sorte de science du contre-pied dont fait preuve l’auteur : elle ne va jamais vraiment où on l’attend. Jusqu’à l’épilogue où un renversement de situation inattendu éclaire le roman sous un jour différent.

Inutile de dire que les prochains ouvrages de cette série qui sortent en mai et juillet sont très tentants : nous retrouverons ainsi un vampire de la famille de ceux que nous avons déjà vus et un démon (il fait son apparition dans ce roman et il semble très très intéressant avec ses cornes sur le front !).

Comme les romans de Kresley Cole sont peuplés de créatures diverses bourrées de testostérones, on peut s’attendre à de nombreux autres livres… Que du bonheur !

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 384
Editeur : Pocket Star Books
Sortie : 31 octobre 2007
Langue : anglais
Prix : 4,49 €