Anne Golon n’était pas seulement la Marquise des Anges. Pour nous, à Onirik, c’était surtout une romancière toujours à l’écoute de son public, toujours curieuse de rencontres et d’échanges avec d’anciens ou de nouveaux lecteurs.
A chaque dédicace se croisaient nombre de générations. Les lecteurs de la première heure, dès 1957, ainsi que de très jeunes esprits avides de bonne littérature. Que ceux qui ne l’ont pas lue cessent de cataloguer une fois pour toutes. Si ses héros ont un charisme jamais égalé en littérature, cela n’enlève rien aux qualités littéraires de ses romans, à la richesse de ses recherches historiques (longtemps inégalées en France) notamment sur les Indiens du Québec.
On oublie trop volontiers que l’œuvre d’Anne Golon ne se résume pas qu’aux cinq films maladroitement adaptés dans les années 60, ni qu’à la seule Angélique d’ailleurs. Anne Golon c’est plus de 70 ans d’écriture, d’une plume sensible, résolument féministe et moderne.
Espérons que les éditeurs lui rendront justice en publiant enfin son œuvre intégrale.
Claire
Crédit photo : Claire Saim